Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : vétérinaire et fier de l'etre
  • : Partagez mes passions avec ceux et celles qui passent voir ce site! Et puis de temps en temps donner un modeste avis sur les choses de notre monde !
  • Contact

Téléchargements

 

CONFERENCES ET COURS TELECHARGEABLES

RISQUE BIOLOGIQUE
-Risques Biologiques et Sapeurs Pompiers partie 1 clic
-Risques Biologiques et Sapeurs Pompiers partie 2 clic
-Risques Biologiques et Sapeurs Pompiers partie 3 clic
-Risques liés au Trafic des Animaux de Compagnie clic
-Risques liés au Animaux en Situation Dangereuse clic
-Janvier 20007: que faut il penser de la grippe aviaire? clic
-Le trafic des Animaux de Compagnie clic


CYNOTECHNIE
-Elements de Génétique canine clic
-Elements de Psychologie canine clic
-Evaluer la Bonne Santé d'un Chien clic
-Secourisme canin clic
-Identification du Chien clic
-Nutrition et stress chez le chien de travail clic
-Maitrise des nuisances en chenil clic
-Bases de la Biomécanique Canine clic
-Alimentation du Chien à l'Entretien clic
-Dopage et Conséquences chez le Chien clic
-Nouveaux matériels pour chien de recherche clic
-Reeducation Fonctionnelle clic
-Pathologie Musculo-Tendineuse clic
-Valorisation des Lipides chez le Chien clic
-Chien de Recherche: les textes à connaitre clic
-Eléments de Législation Vétérinaire clic
-Connaissance des Domaines Cynotechniques clic
-Dentition du Chien clic
-Physiopathologie de l'Effort clic
-Affections liées au Stress clic
-Logement et Environnement Quotidien du Chien de Travail clic
-Prise en compte des affections exotiques clic
-Gestion sanitaire d'un détachement projeté clic
-Anomalies comportementales clic
-Optimisation des capacités opérationnelles clic
-Pathologie de groupe en collectivité canine clic




LETTRE DE L'UMES

-Numéro 01: Allergies alimentaires Chien clic
-Numéro 02: Teignes Chat clic
-Numéro 03: Zoonoses Chat clic
-Numéro 04: Parasitisme Elevage Chat clic
-Numéro 05: Dysplasie Chien clic
-Numéro 06: Comportement Chiot clic
-Numéro 07: Relations Eleveurs-Vétérinaires clic
-Numéro 08: Hygiène en Elevage clic
-Numéro 09: Pelage Félin clic


PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES RECENTES

- Accuracy of Assymmetry Indices of Ground Reaction Forces for Diagnosis of Hind Limbs Lameness in Dogs clic
- Poster oct 2006 Congrès de Médecine d'Urgence Grenoble clic
- Rééducation Fonctionnelle chez les Carnivores Domestiques clic
- Ground Reaction Force in Dogs Trotting on a Treadmill clic
- Conséquences Pathologiques du Stress Oxydatif chez le Chien clic
- Le Chien Modèle d'Etudes du Stress Oxydatif Cellulaire clic

Recherche

Archives

27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 11:53

Depuis plus de 4000 ans, le chien est devenu le compagnon de l’Homme ; pour l’aider dans ses tâches quotidiennes, au début, puis progressivement pour contribuer à son plaisir de vivre, avant de commencer, au siècle dernier, à partager totalement ses loisirs. Graduellement, l’Homme s’est ainsi impliqué au jour le jour dans la vie de son chien, cherchant à mieux le sélectionner, à l’éduquer, à l’entraîner et à le nourrir de manière optimale, non plus simplement pour qu’il survive à ses côtés, mais bien pour que, dans un plaisir partagé, il vive mieux.


LE SPORT DE TRAÎNEAU À CHIENS ET SKI  PULKA 

De fait, la reconnaissance du traîneau à chiens en tant que discipline ne remonte qu’au début de notre siècle. En effet, tandis que la ruée vers l’or (ex. « Gold Rush ”) battait son plein en Alaska, des groupes de passionnés se formèrent, désireux de comparer leurs attelages en terme de force et de rapidité. Il n’en fallait pas plus pour que naisse un sport…

Les premières courses en Alaska

Des débats passionnés se déroulant entre attelages et chercheurs d’or naquit le célèbre “ Nome Kennel Club ”, fondé en 1907 à Nome (pointe Nord-Ouest de l’Alaska). Sa finalité était simple : permettre le bon déroulement de courses “ officielles ” en assurant leur organisation matérielle et en mettant sur pied un règlement strict.

Un an plus tard, Albert Fink, avocat de Nome, institua le règlement de la toute première compétition officielle, l’ « All Alaska Sweepstake ” :

- tous les conducteurs seront membres du Nome Kennel Club ;

us les chiens doivent être enregistrés au Club ;

- le conducteur peut avoir autant de chiens qu’il le désire, mais tous ceux qui prennent le départ de la course doivent être ramenés à l’arrivée, soit dans l’attelage, soit dans le traîneau ;

- les chiens seront identifiés et marqués au départ afin d’éviter une substitution durant la course ;

- si deux attelages se trouvent fort rapprochés (l’un derrière l’autre), l’attelage rattrapé doit impérativement céder le passage immédiatement en s’arrêtant et attendre un certain laps de temps avant de repartir.

Bien au fait de ces règles, les “ mushers ” (mot qui vient du français “ marche ” et qui désigne le conducteur de l’attelage) prirent donc le départ de la course, dont le trajet Nome-Candle-Nome atteignait 408 miles (environ 650 kilomètres). Cinq jours après le départ, les premiers attelages arrivèrent à Nome et déjà un sport et sa légende étaient nés.

Sur cette piste, faite “ de banquise, de hautes montagnes, de rivières gelées, de toundra, de forêts, de glaciers… ”, un jeune émigré norvégien, Léonhard Seppala, devint à jamais sans doute le plus grand nom du sport de traîneau. Avec des attelages de Huskies de Sibérie, Léonhard Seppala va remporter l’ “All Alaska Sweepstake ” en 1915, 1916, et 1917.

Un de ses rivaux, vaincu et découragé, écrira : “ Cet homme est un surhomme. Il m’a doublé chaque jour de la course et pourtant je ne lambinais pas. Je ne le voyais même pas conduire ses chiens et pourtant ceux-ci tiraient comme jamais je n’avais vu des chiens tirer auparavant. Quelque chose passait entre ses chiens et lui que je ne saurais définir ; quelque chose de surnaturel, une sorte d’hypnotisme… ”.

Entre 1908 et 1915, les attelages évoluèrent ; les premiers huskies étaient importés de Sibérie, et avec “ Iron Man ” (l’homme de fer), John Johnson comme musher, ils établirent un nouveau record en 1910 (74 heures 14 minutes et 37 secondes). En 1911, Allan Scotty Allan gagnait la course avec un attelage de “ croisés alaskans ” (croisement de Malamutes et de Setters), en environ 80 heures et sous un blizzard terrifiant. Autre grand nom du sport de traîneau débutant, Scotty Allan courut 8 sweepstakes pour en remporter trois, finir trois fois second et deux fois troisième.

Quant à Léonard Seppala, que faut-il en dire? Cet homme hors du commun donna ses premières lettres de noblesse au sport, et son meilleur chien de tête, “ Togo ”, est connu des mushers du monde  entier. Nombreuses sont les courses qu’il remporta, ainsi en Nouvelle-Angleterre, où il fit la connaissance d’un jeune étudiant vétérinaire dénommé Roland Lombard. Un autre très grand nom… : de par sa profession, “ Doc ” Lombard, tout en continuant de courir avec ses chiens, fit progresser  le sport  de traîneau nord américain à pas de géant. À ce jour, il a gagné plus de titres à l’“ Anchorage World Championship ” que personne, et fut le premier président de l’association nord-américaine ISDRA (International Sled Dog Racing Association). Enfin, parmi tous ces noms qui font l’histoire et l’essence même de ce sport merveilleux, il convient d’évoquer George Attla, un indien Athabascan originaire de Huslia (Alaska). Georges Attla a tout remporté de ce qui existait et son livre, “ Everything I know about training and racing sled dogs ”, publié aux éditions Arner à New York, est considéré dans le monde entier comme la véritable bible du musher. Un film extraordinaire, hélas demeuré par trop confidentiel à sa sortie, “ Spirit of the Wind ” (l’esprit du vent), conte l’histoire de cet indien au courage sans limites : tous ses exploits, Georges Attla les accomplit en effet sur une seule jambe, une tuberculose osseuse juvénile l’ayant privé de l’usage de l’autre !

EVOLUTION DU SPORT

• Amérique du Nord

Depuis le début du siècle, les courses se sont multiplié aux USA et au Canada, quittant leur berceau alaskan. Un second berceau des courses vit le jour en Nouvelle-Angleterre, avec la Fondation en 1924 du “ New England Sled Dog Club ”. En 1932, les Jeux Olympiques de Lake Placid permirent l’apparition du sport de traîneau comme sport de démonstration, et celui-ci remporta de la sorte un très vif succès auprès du vaste public présent.

La seconde guerre mondiale mit certes un frein au développement des compétitions, mais celles-ci reprirent ensuite de plus belle grâce à la multiplication des clubs ; ainsi le "Sierra Nevada Dog Drivers" qu’il convient de saluer car son responsable, Robert Levorsen, fut Président de l'ISDRA de 1971 à 1974.

1971 restera également une grande date, puisque cette année-là, le gouverneur de l'état d'Alaska proclama officiellement les courses de traîneaux à chiens “ sport national".

Aujourd'hui il est devenu difficile de dénombrer l'ensemble des compétitions se déroulant chaque hiver en Amérique du Nord. Les plus importantes demeurent les suivantes :

- Fur Rendez-vous World Championship ; Anchorage ((Alaska)

- World Championship Sled Dog Derby ; Laconia (New Hampshire)

- World Championship Dog Derby ; Las pas (Manitoba)

- Open North American Championship ; Fairbanks (Alaska)

- Surdough Rendez-vous ; Whitehorse (Yukon Territory)

Toutes ces courses sont des évènements annuels auxquels assistent des dizaines de milliers de spectateurs. Elles se courent en trois manches de 25 à 70 km selon la catégorie (nombre de chiens), les vendredi, samedi et dimanche, pour tout ou partie dans les rues enneigées des villes. Mais le sport s'est aussi modifié avec le développement de courses très longues distances, les plus célèbres étant :

- l'Iditarod, "The Last  great race on earth" (la dernière grande course sur terre), la plus longue (1049 miles en théorie, mais de fait plus de 1800 kilomètres !), la plus dure, la plus célèbre de par son passé prestigieux depuis sa naissance en 1973 ;

- la Yukon Quest, qui suit la rivière Yukon de Whitehorse (Canada) à Fairbanks (Alaska) sur près de 1300 kilomètres ;

- la Beargrease Sled Dog Marathon, qui se déroule sur 800 kilomètres dans le Minesota ;

la Montana Race to the sky ou la Labrador 800.

Enfin, plus récemment (1996) est apparue une nouvelle course, calquée sur le modèle européen de course longue distance par étapes (née avec l'Alpirod en 1988), l'International Rocky Mountains Stage Stop Sled Dog Race... Se déroulant en janvier dans le Wyoming, cette compétition en 12 étapes  avec nuits de repos ou bivouacs et possibilité de laisser certains chiens au repos sur certaines étapes, est, sans nul doute, le mode de compétition le plus amené à se développer, de par la notion de parfait respect du chien qui en découle et la meilleure efficacité préventive des équipes vétérinaires, contrairement à ce qui se passe sur une longue distance avec points de contrôle).

Ainsi sont nées d'autres légendes, d'autres grands noms, de Joe Redington Senior, "père de l'Iditarod", au vétérinaire "Doc" Lombard, en passant par le canadien Edddy Streeper (maintes fois champion du monde de vitesse), Rick Swenson (6 fois vainqueur de l'Iditarod), Libbie Riddles (première femme à remporter l'Iditarod en 1985, et élue sportive de l'année aux USA) ou Suzan Butcher (vainqueur de 4 Iditarod). Le médecin français installé en Alaska Jacques Philip est au rang de ceux-ci, car, outre ses nombreuses victoires en courses par étapes, lui et son fameux chien de tête Byron ont également conduit un attelage à plus de 6000 mètres d'altitude, au sommet du Mont Mackinley !...

Tous sont dans la légende et dans le cœur de chaque musher.

Amérique du Sud

L'apparition du sport de traîneau est très récente en Amérique du Sud, mais l'apparition en 1993 de la première compétition officielle sur neige à Ushuaïa, en Terre de Feu argentine, avec un tracé empruntant également des pistes chiliennes, laisse augurer d'un développement futur intéressant.

Scandinavie

S'il est bien un autre berceau du sport de traîneau, il s'agit de la Scandinavie (Norvège, Suède, Finlande), région dans laquelle originellement la discipline la plus en vogue n'était pas le traîneau mais la pulka, sport qui associe traîneau et ski  fond : le skieur de fond est relié par une cordelette à son attelage, composé en moyenne de un à trois chiens qui traînent une barquette lestée. Pour cette discipline, dérivée directement de leurs méthodes de chasse ancestrales, les scandinaves préfèrent d'ailleurs utiliser des chiens de chasse (braques, pointers, setters), ceux-ci se révélant :

- plus rapides sur des distances courtes (7 à 15 km) ;

- plus adaptés psychologiquement à un effort solitaire.

Cette "autre" utilisation du chien de chasse ne va d'ailleurs pas sans imposer certaines précautions, parfois cocasses, mais utiles pour protéger du froid des chiens à poils ras ;

- manteau avant et après la course ;

- duvets individuels pour chiens lors de bivouacs.

Les scandinaves ont organisés des compétitions officielles depuis près de 70 ans, la pulka étant l'un des sports majeurs en Norvège et en Suède. En 1994, les Jeux Olympiques de Lillehammer virent, au titre du programme culturel des Jeux, l'organisation officielle d'une compétition internationale de vitesse, celle d'une course longue distance de 600 kilomètres (la Femundlopet) dont le départ fut donné durant une cérémonie de remise de médailles, tandis que la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques permit au monde entier d'assister en direct aux premiers pas d'une expédition arctique qui devait amener des attelages à rallier Nagano (Japon), site des JO suivants.

La Laponie enfin est le siège annuel de deux grandes compétitions internationales, l'une calquée sur l'Iditarod alaskane et d'une distance totale proche de 1000 km, l'autre par étapes sur environ 700 kilomètres, la Scandream.

Europe non septentrionale

Le Club Suisse des chiens nordiques, fondé en 1959 sous l'impulsion du Dr Thomas Althans et du regretté juge Paul Nicoud, s'est d'emblée fixé pour mission de promouvoir l'élevage et le développement des races de chiens nordiques. Ce faisant, il semblait inéluctable de déboucher sur l'organisation de courses de traîneaux à chiens, et c’est en 1965 que se tint le premier "camp de traîneau" suisse, occasion initiale pour les quelques pratiquants d'alors de réellement découvrir ce sport tel qu'il était pratiqué sur le continent nord américain.

Très vite, un circuit hivernal de courses fut mis sur pied en Suisse (Lenk, Saint-Cergue, Saignelégier, Sils-saint Moritz...) et en Allemagne (Todtmoos, Bernau...), pour gagner ensuite différents pays dont la France en 1979 (La Schlucht). Dès lors, les courses ne devaient plus cesser de se développer et le nombre d'attelages de croître. Dans chaque pays, des structures se mettaient en place : le Trail Club of Europe dès 1973, puis un regroupement des fédérations européennes sous l'égide de l'ESDRA (European Sled Dog Racing Association) en 1983. Cette dernière chapeaute actuellement l'ensemble des structures nationales, étant ainsi responsable chaque année de l'organisation de championnats d'Europe (les premiers ayant en lieu en 1984 à Saint Moritz en Suisse). Ceux-ci sont maintenant divisés en deux manifestations distinctes : vitesse (300 attelages participants répartis en 5 catégories) et moyenne distance (une soixantaine d'attelages).

1988 aura vu naître la plus grande course européenne, hélas démembrée en 1996, l'Alpirod - Royal canin, compétition à étapes se déroulant sur 12 jours, le tout sur une distance totale avoisinant les 1000 km. Pour la première fois en Europe on vit ainsi chaque année les meilleurs attelages alaskans participant à une course traversant les Alpes en Italie, France, Allemagne, Suisse et Autriche....  et en remporter les trois premières éditions (Joe Runyan, Kathy Swenson, Roxy Wright). Il faudra attendre 1992 pour que le français Jacques Philip la remporte trois années consécutivement, le norvégien Roger Leegard et son attelage de "greysters" clôturant ce chapitre important de l'histoire du sport.

Depuis la disparition de l'Alpirod, deux nouvelles courses par étapes sont nées, utilisant une partie de son tracé initial, l'Alpentrail dans le Tyrol et l'Alpirush dans le Vercors.

1990, enfin, fut une année charnière, avec l'organisation des premiers championnats du monde de vitesse à saint Morritz, regroupant l'élite de la pulka et du traîneau sous l'égide de la toute jeune fédération internationale, l'International Federation for Sleddog Sport (IFSS).

C'est maintenant La Grande Odyssée, créée en 2005, qui est devenue la référence dans les Alpes, avec ses quasi 1000 km répartis sur deux secteurs: les Portes du Soleil et la Haute Maurienne Vanoise.

EN QUOI LE CHIEN DE TRAINEAU EST-IL UN MODELE ?

Biologiquement proche de son ancêtre le Loup, vivant à la base en conditions environnementales hostiles, et pratiquant des efforts très intenses, le chien de traîneau constitue une « machine » (terme non péjoratif) biologique hors du commun qui en fait sans nul doute l’équivalent pour l’espèce canine de ce que la Formule 1 est au monde de l’automobile.

Au plan physiologique, il est le chien qui développe les meilleurs rendements énergétiques métaboliques, à la consommation maximale d’oxygène (VO2 max) la plus élevée, et dispose de processus adaptatifs hors normes à la consommation de matières grasses.

Au plan nutritionnel, l’importance de ses besoins en nutriments essentiels et énergie, associé à un déficit latent en amylase pancréatique et aux modifications du transit digestif lié au stress physiologique d’effort, en font le chien le plus difficile à alimenter de toute la « gent canine », et par voie de conséquence le meilleur modèle de progrès en ce domaine qui soit.

Les dominantes pathologiques rencontrées à l’entraînement ou en compétition, d’ordre traumatologique, métabolique, ou liées au stress induit, ont également permis au cours des dernières années des avancées importantes de la connaissance vétérinaire. On citera pour exemple la pathologie podale, les affections musculo-tendineuses, les diarrhées de stress et d’une manière plus globale les conséquences physiopathologiques du stress oxydatif membranaire (modèle du vieillissement cellulaire ou d’affections comme les proliférations tumorales, la cataracte, certaines maladies cardiovasculaires…).

Enfin, un intérêt se fait jour dans le domaine de la pathologie comparée : consommation de graisse et état inflammatoire chronique (le tabac en est une cause) sont causes chez l’Homme d’athérosclérose… maladie inconnue chez un chien qui peut consommer jusqu’à 8000 Kcal par jour de graisses et entretient son organisme en état inflammatoire intense en parcourant selon les périodes 20 à 220 Km par jour !

Ainsi présentés, ces éléments détaillés par ailleurs, confirment bien combien le chien de traîneau est devenu un véritable modèle pour la science biologique et pour la médecine vétérinaire.

Replacé en conditions de terrain, il devient également pour le vétérinaire spécialisé en médecine sportive, lors de grandes courses en particulier, un modèle d’humilité mais aussi de nécessaire efficacité professionnelle.


Partager cet article
Repost0
10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 14:49
L'affiche de la Grande Odyssée 2007 est disponible en téléchargement
L'organisation se met en place pour accueillir au mieux les 25 attelages participants sur un tracé général qui figure ci-dessous:


Partager cet article
Repost0
23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 11:30
C'est reparti....Le 19 octobre dernier s'est tenue, à la maison de la radio (merci France Bleu), la conférence de presse de la 3éme Grande Odyssée. Départ le 7 janvier à Avoriaz, arrivée le 17 à Lans le Villard, avec pour cette édition 24 attelages dont mon ami-chouchou-favori éternel Jacques Philip !
Un petit évènement pour celles et ceux qui se passionnent pour notre sport: LGO est devenue course qualificative pour la Yukon Quest, et le sera très probablement bientot pour l'Iditarod ! Signe indéniable d'une reconnaissance internationale pour une course très particulière dans ses difficultés de dénivelés alpins.
Je salue ici le retour d'Isabelle Travadon parmi les concurrents...Bon, elle est folle de se lancer à nouveau après la très rude intervention chirurgicale qu'elle a subie c'est un fait; mais la revoir ainsi me permettra de discuter tranquillement, tandis qu'elle en bavera, avec son mari le beau Phiphi, copain véto de longue date avec qui j'ai toujours grand plaisir à deviser.
Pierre Antoine Héritier, vitivulteur suisse de son état mais également concurrent de LGO depuis le début était également là jeudi dernier...pour me rappeler bien sur que je n'avais pas encore répondu à sa dernière question 'nutrition" depuis plus de 4 semaines ! Ben mon bon PA j'étais en stage à la BSPP durant tout ce temps, ce qui explique l'absence de billets ici...et comme ce stage était fort lourd, j'ai employé mon peu de temps libre à dormir, na!
Bon, quoi d'autre ? Ha oui bien sur, le retour du Djedai NIco !!! Voilà l'élément qui m'emplit sincèrement de joie; Nico et moi nous partagerons les responsabilités de la direction de course cette année. Sympa pour 2 raisons: la première c'est que bosser avec Nicolas est un plaisir; la seconde est que je ne serai plus seul à recevoir les charettes de gentillesses émanant des concurrents et/ou des organisateurs locaux !
Pour plus d'infos, de photos, de cartes...direction www.grandeodyssee.com  !!!

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 11:38

Janvier prochain...Départ de l'édition 2007 de La Grande Odyssée...Un an de travail de la part de Henry et Anthony, mais aussi de tous les responsables et bénévoles des Portes du Soleil et de la Haute Maurienne Vanoise pour améliorer encore cette course de 900 kilomètres.
Parmi les concurrents il en est un, un petit français du Sud de notre pays, qui me "plait" bien (sourire) de par sa pugnacité et la qualité de son travail au quotidien avec ses chiens. Il s'appelle Jean Philippe Pontier, et il est à la recherche de soutiens, ne serait ce que pour pouvoir disposer d'un camion digne de ce nom pour emmener son attelage sur la course. Alors je ne sais pas si ce petit billet sur mon blog l'aidera, mais comme malheureusement c'est à peu près tout ce que je peux faire, je lance un appel à celles ou ceux qui se sentiraient en mesure de l'aider à dénicher un "partenaire"...Faites le, c'est un gars bien!
L'adresse de son propre blog:    http://sled-dog-montagne-noire.over-blog.com
MERCI !!!!!

Partager cet article
Repost0
10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 11:33
Pas si facile que ça de passer du stade de chef de l'équipe vétérinaire à celui de directeur de course, dés lors qu'il s'agit d'une épreuve aussi importante et difficile que La Grande Odyssée !
Car dans un domaine comme le sport de traineau à chiens de longue distance, dés lors qu'une épreuve dure 2 semaines, est fortement médiatisée et sponsorisée, et qu'elle représente un évènement de communication pour des massifs entiers, la gestion de la course en elle meme devient de fait la gestion de conflits d'intérets parfois assez complexes. Pour moi l'intéret des chiens et de mushers priment, mais il est évident que l'organisation en elle meme, les responsables de stations, les sponsors, les journalistes, le public, que sais je encore...tous ont des "intérets" (parfois au sens noble du terme) qui peuvent etre divergents.
Mais un tel évènements est tellement difficile à mettre sur pied (Henry Kam, le "grand chef", en sait quelque chose!) qu'il est nécessaire de composer bien sur.
De nombreux responsables de pistes, dans certaines stations, ne comprennent pas, voire n'admettent pas, que le directeur de course décide de différer un départ de 30 ou 45 minutes car il manque encore d'information quant à la sécurité de la piste...alors ils le disent, pendant...ou (ce qui est vraiment dommage) bien après...avec gentillesse (et en essayant de trouver des solutions) ou avec véhémence (en vous injuriant bien fort, l'objectif étant peut etre de simplement se démontrer à eux memes qu'ils existent). Certains journalistes ont du mal à comprendre qu'un directeur de course interdise aux scooters des neiges de venir déverser leur flot de monoxyde de carbone dans le nez de chiens en train de parcourir 80 km en altitude. Le public regrette parfois "vivement" de ne pouvoir aller caresser et bichonner des chiens au demeurant parmi les plus sympas et gentils, mais qui après quelques dizaines de km de course en haute montagne ont simplement envie de manger et dormir (jusqu'à preuve du contraire nul ne va papouiller Zidane après un match du Real ou de l'équipe de France...). Les mushers enfin, dont un tiers trouve toujours la piste trop dure, un tiers trop facile, un tiers trop pentue, un tiers trop plate, un tiers trop ensoleillée, un tiers pas assez bien marquée, un tiers trop bien marquée...et j'en passe!
Pas facile donc, et dans ce cadre je n'évoque que la partie qui me revenait, car bien en amont ce bon Henry Kam passe des journées et des journées à discuter avec tout le monde, trouver les moyens nécessaires, etc, etc...
La Grande Odyssée est une grande et belle course; elle est au rang des plus difficiles au monde, sans nul doute la plus difficile techniquement et physiquement pour les mushers, difficile pour les chiens parfois au niveau mental lorsqu'il faut reprendre une piste dejà parcourue peu de temps avant. Cette course est "sur ses rails" et ne va cesser de s'améliorer. A la condition que chacun comprenne ce qui motive les autres ! En ski alpin on n'hésite pas à reporter une épreuve si un quelconque aléas climatique se produit; en sport de traineau cela n'est que très exceptionnellement nécessaire, mais il est évident aussi que la sécurité doit etre optimale, en terme de marquage, de bénévoles présents sur le terrain dans le froid pendant des heures...en retour les concurrents doivent comprendre l'effort fait par tous ces gens qui demeurent dans le plus strict anonymat et sans lesquels rien ne serait possible.
Pas facile, pourtant j'y crois, meme si je sais avoir perdu la confiance de certains mushers que je connais depuis plus de 20 ans, au prétexte de les avoir lancé sur quelques pistes non parfaitement balisées...mais un directeur de course ne peut quant à lui que faire confiance à ceux qui préparent la piste...cercle vicieux! J'y crois meme si j'ai très mal digéré les injures grossières de certain haut responsable de station "haut de gamme" alors meme que la décision prise était la bonne, n'altérait en rien ni le spectacle ni le timing, mais garantissait la sécurité...il est des cons partout me direz vous...celui là s'est vengé en virant son responsable de la sécurité des pistes, lequel avait fait preuve à mon sens d'une intelligence et d'un respect des concurrents qui ne méritaient qu'éloges ! J'y crois parcequ'il est en Haute Maurienne des gens qui eux aussi y croient et se battent, et parcequ'il est des gens dans les Portes du Soleil qui sont dignes de respect et très grands connaisseurs de leur montagne. J'y crois parceque la course est belle, et surtout parceque son édition 2006 n'a vu aucun chien se blesser, preuve s'il en est que l'élément le plus fondamental pour moi d'une telle course fut bien respecté.
La Grande Odyssée est "la" course européenne du présent et du futur; j'y suis très attaché, mais très franchement me pose encore des questions quant à cet aspect direction de course. Car certains de nos montagnards à l'esprit bien trempé ne devraient pas oublier qu'en de telles situations le directeur de course lui meme est un bénévole, ce que ne sont pas certains d'entre eux. Voilà pourquoi je me pose encore des questions...et voilà pourquoi j'ai écrit ce jour ce petit billet d'humeur qui risque de paraitre obscure à bien des lecteurs!
Mais "le passionné ne mérite pas d'etre plaint"...c'est pas de moi mais c'est bien vrai!

Partager cet article
Repost0
31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 17:09
Il y a quelques années (déjà...) mon copain musher Joel Rauzy avait réalisé la première traversée du Khenty, massif mongolien haut d'environ 2000 mètres, avec ses 8 chiens; une première dans des conditions pas faciles du tout...300 kilomètres en 12 jours et de magnifiques images en retour!
Depuis, il s'est installé dans ce pays et y a monté un business touristique qui attire de plus en plus de monde (si vous voulez vous faire vraiment plaisir dans un pays loin de tout et hors du commun: www.windofmongolia.mn ). En 2004 il y créait la Mongolian Federation of Sled Dog Sports, et collabore depuis avec le Ministère de l'agriculture mongol et avec l'université vétérinaire d'Ulam-Bator; avec un groupe d'étudiants de l'école vétérinaire d'Alfort nous sommes d'ailleurs en train de traveiller sur un projet de coopération qui devrait prendre corps en septembre 2006.
Mais coté expédition, Joel récidive puisqu'il vient de partir pour une traversée aller retour du lac Khuvsgul, avec escapade à mi chemin vers des cols culminant à plus de 3500 mètres ! Retour programmé le 18 avril, date à laquelle j'espère bien vous donner des nouvelles fraiches !

Partager cet article
Repost0
22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 10:08
Oui Nico, un grand Merci à toi ! Ho bien sur tu ne l'as pas fait exprès, mais terminer ton périple en arrivant sur la Place Rouge le jour de mon anniversaire, c'était un beau cadeau crois moi.
Mais de Taguish à Yukon, et meme si toi meme et toute la petite équipe en avez bavé, ce sont bien tes chiens les héros de ce "trip" qui fut tout sauf touristique. Tu as un très bel attelage que je verrais bien remporter la Yukon Quest ou tenter le Top Ten dans l'Iditarod, mais il est vrai que ça demanderait d'y consacrer une saison.
En tous cas je suis très fier d'eux, de la manière dont tu les as choyés et de leur joie de vivre qui en découle, et de la réussite de cette traversée, non sans espérer que tout un chacun en retiendra les messages forts au profit de notre planète!
A très bientot mon ami, et une grosse bise au passage à Roc, Pierre, Thibault, Jean et tous les autres...ainsi qu'à toi et aux chiens bien sur !
Partager cet article
Repost0
7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 14:21
L'Iditarod 2006 a commencé samedi dernier. Y ayant participé une quinzaine de fois comme vétérinaire de course, ça me fait toujours un petit pincement au coeur...cette course et tout ce qui l'environne me manque, car elle fait partie de moi bien au fond.
Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas "la dernière grande course" (The Last Great Race), il s'agit bien là de LA course de chiens de traineau...avec selon les années 1800 à presque 2000 km de pistes par des températures qui iront allègrement de moins 10 à Anchorage jusque moins 50 ou moins 60 certaines années en Alaska centrale, sur le Yukon ou sur la banquise avant l'arrivée à Nome.
Cette année encore, celui qui est mon vrai ami depuis plus de 20 ans, Jacques Philip, participe. Il avait fait un "break" de quelques années, depuis la fin des années 80. L'an dernier, alors que son attelage marchait super bien, il tombe et se fait une fracture ouverte de la main...abandon. Mais cette année, après avoir remporté la Grande Odyssée et fait second de la Wyoming, je mise sur Jacquouille pour un top 20, voire pourquoi pas un top 10 !
Mais bon, à surveiller aussi d'autres mushers que j'évoque parceque ce sont des copains que j'aime bien, comme Doug (en tete à l'heure ou j'écris ce billet), Dee Dee (ma préférée parmi les américains), Rick et quelques autres.
J'espère aussi secrètement que Royal Canin (eux aussi c'est mes copains) va réaliser qu'entre Jacques et ce qu'il a déjà fait cette année, et Doug, qui peut très bien remporter l'Iditarod cette année, ils ont de quoi communiquer un peu sur le sport de traineau et sur des résultats en partie liés à la qualité de leur boulot !
Mais bon, je rève toujours trop je crois.

Partager cet article
Repost0
7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 13:52
Le 1er février dernier j'ai eu la chance de pouvoir, à sa demande, rejoindre mon copain Nicolas Vanier sur sa très médiatisée mais néanmoins fort utile  "Odyssée sibérienne". J'ai emmené dans mes valises un des jeunes vétos de l'UMES, ce bon Yannick Klein...un super petit gars, grand travailleur et hyper motivé par le chien de traineau. Et vraiment ça m'a fait plaisir qu'il puisse venir là bas après avoir participé à l'équipe véto de La Grande Odyssée en janvier.
Ce trip sibérien d'un peu plus d'une semaine fut bien sur l'occasion de faire la bise à Nico, et de tenter de lui remonter le moral (qu'il a maintenant fort bon, youpî !), alors meme que quelques jours plus tot il avait perdu l'un de ses chiens dans une de ces maudites mais classiques bagarres entre chiens de traineau d'une meme meute. Nous lui avons donc amené "Taguish" (surnommé par moi "la grosse quiche", tant il est à la fois gentil et timide), qui arrivait tout droit du Québec après une petite halte dans le chenil des pompiers de Paris (hotel 4 étoiles pour son transit parisien). Et ce n'est qu'après un voyage d'une douzaine d'heures (merveilleuse découverte des aéroplanes utilisés sur les lignes intérieures russes...) en avion, puis un peu de route, d'hélico (ces merveilleux fous volants sur leurs droles de machines) et de skidoo, que nous avons pu rejoindre l'ami Nico et ses chiens.
La remise en état des pattes (coussinets et espaces interdigités ont eu à souffrir quelque peu de pistes des plus difficiles) par une température des plus sympas (moins 50 et moins encore au début) ne fut pas une mince affaire, mais l'ensemble des chiens étant dans un super état de forme physique, tout se passa bien. Idem pour l'intégration de Taguish qui retrouvait ses copains.
Au départ de Surgut nous avons eu la chance de pouvoir suivre Nicolas durant quelques centaines de kilomètres, en skidoo, pour finir par une "récupération" assez acrobatique via un hélicoptère géant mais antédiluvien !
Nico est toujours là bas, se rapprochant de Moscou à grands pas, et j'en profite pour lui dire un grand merci...pour la possibilité d'avoir modestement contribué à cette expédition bien sur, mais surtout pour s'obstiner à véhiculer avec intelligence des valeurs qui devraient etre celles de nous tous.
Il y a du rève dans tout cela, mais pas seulement; il y a aussi un vrai message qui concerne non l'avenir, mais bien le présent de notre humanité. Mais cette dernière deviendra t'elle intelligente un jour ? J'en doute...car si collectivement tout le monde est d'accord avec tout, individuellement la plupart des etres humains demeurent...très cons dans leurs comportements quotidiens!
Bon allez je retourne bosser !

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2005 4 29 /12 /décembre /2005 13:25
Du 8 au 19 janvier 2006 se déroule dans les Alpes la Grande Odyssée, course de chiens de traineau d'un nouveau genre qui allie le mode "course par étapes" et "course longue distance". Deux massifs, les Portes du Soleil et la Haute Maurienne Vanoise, se sont mobilisés pour ce qui, depuis sa création en 2005, est devenue l'une des très randes courses internationales. Plus de 1000 km de pistes, 25000 mètres de dénivelés qui en font un véritable exploit technique et sportif, 22 attelages de renom en provenance de 10 pays...et presque 300 chiens sur des pistes d'une beauté hors du commun. Après en avoir été le chef vétérinaire en 2005, j'assume pour 2006 la responsabilité de directeur de course...Une première pour moi après 25 ans de médecine vétérinaire de terrain dans le monde entier avec ses merveilleux chiens ! Rendez vous est donné à tous les passionnés le 8 janvier 2006 à Avoriaz pour 6 étapes de rève (Morzine, Les Gets, Champéry, Chatel, Abondance, Montriond...et toutes les stations du massif) puis le 14 à Lans le Bourg pour un tracé de 500 km dans la Haute Maurienne. En ce 29 décembre je me risque : mon favori pour la victoire est le français néo-alaskan, médecin et ami de toujours, Jacques Philip. Rendez vous le 19 janvier pour savoir si mon pronostic était le bon !

Partager cet article
Repost0