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-Numéro 03: Zoonoses Chat clic
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-Numéro 07: Relations Eleveurs-Vétérinaires clic
-Numéro 08: Hygiène en Elevage clic
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PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES RECENTES

- Accuracy of Assymmetry Indices of Ground Reaction Forces for Diagnosis of Hind Limbs Lameness in Dogs clic
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- Rééducation Fonctionnelle chez les Carnivores Domestiques clic
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- Conséquences Pathologiques du Stress Oxydatif chez le Chien clic
- Le Chien Modèle d'Etudes du Stress Oxydatif Cellulaire clic

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21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 10:36

Une nouvelle lettre d'information aux éleveurs est en ligne, dans mon module "téléchargements", consacrée aux questions de parasitisme en élevage félin. "Comment gérer le parasitisme en élevage" en est le titre...à consulter par celles et ceux que le chat intéresse!
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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 20:09

En cliquant sur les liens ci-dessous vous pouvez télécharger des documents relatifs à l'ensemble du cursus des études vétérinaires ou aux différentes programmes de formation continue dans les écoles nationales vétérinaires françaises.

-Devenir Vétérinaire en France


-Les Classes Préparatoires au Concours Véto

-Cursus Global des Etudes Vétérinaires en France


-Formation Continue à l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort

-Formation Continue dans les autres Ecoles Nationales Vétérinaires
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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 13:36
L'UMES met en oeuvre, dans le cadre de son service de physiothérapie-rééducation fonctionnelle, un certain nombre de techniques spécifiques adaptées au chien ou au chat. Nous les décrivons régulièrement sur le site de l'UMES (www.umes-enva.com) et plutot que de "recopier" sur mon propre site ces articles, je me suis dit qu'il serait plus simple de vous en dresser la liste ci après, liste par ailleurs évolutive dans le futur.


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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 13:08

M. Jacques Diouf, Directeur général de la FAO, a inauguré il y a quelques jours au siège de la FAO, à Rome, le Centre de gestion des crises, un nouveau service de la FAO pour contrer l’influenza aviaire et d’autres maladies animales susceptibles d’entraîner des épizooties ou de menacer la santé humaine.
Le Centre de gestion des crises est un grand pas en avant qui permettra à la FAO de mieux aider ses Etats membres à prévenir ou à contrer les flambées de maladies animales, a déclaré en substance M. Diouf.
Mis sur pied en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), ce Centre permet de réagir rapidement non seulement face aux maladies transfrontières animales et des plantes mais aussi dans les situations d’urgence (ravageurs des plantes, sécurité alimentaire, etc.).
Bénéficiant de technologies de communication de pointe, le Centre de gestion des crises fonctionne en permanence, sept jours sur sept. Il est doté d’une équipe de 15 spécialistes et vétérinaires. Les informations sur les maladies animales font l’objet d’un monitorage et de mises à jour permanentes. Dès qu’un rapport fait état de l’apparition d’un foyer de maladie, le Centre dépêche des experts en n’importe quel endroit de la planète en moins de 48 heures.
“Une des leçons que la FAO a tirée en menant, pendant trois ans, l’offensive internationale contre l’influenza aviaire est que la rapidité de réaction est essentielle”, a déclaré M. Diouf. L’alerte doit être aussi rapide que l’éclair et la réaction immédiate face à un mal qui peut se propager à une vitesse terrifiante à travers les frontières et les continents, a encore dit le Directeur général de la FAO.

Commentaire personnel: l'expertise d'appréciation des risques, marché au combien juteux pour de nombreux "experts", doit céder le pas à une prise en compte rapide de la gestion des risques; en cela l'initiative de la FAO et de l'OIE est excellente et va sans nul doute dans le sens de la marche! Les "experts" médecins nous promettaient la mort par le H5N1...les acteurs vétérinaires leur ont jusqu'alors donné tord en agissant ! Mais plus de 700 milliards de dollars seront partie en quasi fumée à l'échelle mondiale entre temps et moultes infectiologues médecins auront rempli leurs caisses via de cossus droits d'auteurs pour leurs ouvrages alarmistes.....Dont acte !
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12 septembre 2006 2 12 /09 /septembre /2006 12:34
Depuis quelques années déjà l'UMES (Unité de Médecine de l'Elevage et du Sport), grace en particuliers aux Docteurs Vétérinaires Laurent Fanchon et Yannick Klein, a développé un programme de recherches visant à mieux connaitre la biomécanique canine...science qui permet de comprendre le mouvement du chien, et par là meme de pouvoir diagnostiquer de manière précoce les boiteries, mais aussi d'aider dans le futur à une meilleure sélection génétique, tout en controlant les résultats des chirurgies orthopédiques ou des traitements de rééducation fonctionnelle.  Afin de faire profiter de nos avancées, je mettrai progressivement en  ligne ici quelques conférences téléchargeables (en bas à droite de la page d'accueil) pour celles et ceux que le sujet intéresse.
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12 août 2006 6 12 /08 /août /2006 11:11

Qui dit chenil dit forcément nuisances induites, tant pour le propriétaire que pour le voisinage. En France, une législation serrée encadre ce domaine, mais une approche raisonnée et technique du chenil doit permettre à l'éleveur ou à la structure utilisatrice de grandement diminuer ces risques de nuisance. C'est dans cet objectif de réflexion que j'ai mis en ligne en téléchargement un cours destiné aux cynotechniciens sur le sujet, dans le volet "cours et conférences" de ce site.
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11 août 2006 5 11 /08 /août /2006 12:47
Pour ceux que cela intéresse j'ai mis en téléchargement dans ma rubrique "cours et conférences" un topo sur la prévention nutritionnelle du stress et de ses conséquences chez le chien de travail. Protéines (en quantité et de qualité), anti oxydants (pour lutter contre le stress oxydatrif cellulaire), et éléments de sécurité digestive (pour prévenir les diarrhées de stress entre autres) sont au programme de cette petite conférence présentée avec quelques autres au congrès "Reprosport" organisé par Royal Canin Brésil à Campinas le mois dernier.
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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 08:03

1/ Généralités sur l’entrainement

 Le monde du chien de sport ou d’utilité omet encore trop fréquemment cet élément fondamental dans la préparation d’un chien qu’est son entraînement physique, au profit d’une formation spécifique à l’inverse souvent très bien conduite. Il n’en demeure pas moins que de tels chiens sont amenés à se conduire au quotidien comme de véritables programmes de développement et maintien de leur forme physique.

 Les grands principes d’entraînement
Contrairement à ce qui se pratique encore trop souvent, n’import quelle activité demandée au chien ne constitue pas forcément un entraînement. En effet, la charge appliquée lors de ce dernier  nécessite non seulement une certaine intensité, mais aussi une durée d’application suffisante afin de se révéler efficace pour l’organisme du chien. Ainsi, dans l’établissement du programme d’entraînement, deux principes doivent impérativement être respectés, comme gages d’efficacité :

-          connaître la principale source d’énergie utilisée lors de l’activité en cause (oxydation des lipides pour l’effort long, glycolyse anaérobie pour l’effort bref, ou combinaison des deux),

-          à l’aide du principe de surcharge, proposer  un programme qui permettra de développer au mieux l’utilisation de cette source d’énergie.

On comprend alors la nécessité d’augmenter la charge de travail imposée au fil du temps et au fur et à mesure de l’amélioration obtenue de la performance. Un tel programme ne devra pas se limiter, pour le chien de sport, à une approche annuelle : l’amélioration sera recherchée d’année en année, imposant au conducteur de ne jamais laisser son chien au repos complet durant plusieurs mois, comme c’est parfois encore le cas.

La motivation du chien ne doit pas être délaissée : ce dernier acceptera plus volontiers une course de 10 kilomètres que 10 répétitions d’un même trajet de 1 kilomètre, et préfèrera un parcours varié à un local fermé.

 Structurer l’entrainement
Un bon plan d’entraînement est structuré en fonction des objectifs à atteindre :

-          charge progressive et croissante,

-          charge continue (ne cessant pas au prétexte  de vacances ou week-ends prolongés du conducteur),

-          périodicité (montée en puissance, plateau de forme durant les compétitions, transition avec la saison suivante via un désentraînement)

-          succession judicieuse des phases (en début de séance, on place les exercices dont l’efficacité requiert un état reposé de l’animal –exercices de coordination, de vitesse, de force explosive- puis viennent les exercices dont l’efficacité repose sur une récupération incomplète – résistance-, pour enfin terminer la séance par des efforts visant à développer l’endurance).

A partir de ces éléments, chaque programme devra développer les systèmes qui prédominent  dans l’activité physique ou sportive à laquelle il doit préparer le chien : endurance pure (chien de traîneau en longue distance, chien de chasse), vitesse pure (lévriers de course, agility), résistance – vitesse – puissance (chien de ring), endurance – résistance – explosivité (chien de recherche en décombres), etc…

 2/ Entrainer pour l’effort court

Avant même d’envisager les méthodes d’entraînement transposables au chien pratiquant un effort court, il est important de préciser que même dans un tel cadre le chien ne fonctionne jamais de manière exclusive sous un métabolisme énergétique anaérobie lactique. C’est ainsi que même chez un lévrier de course pratiquant un effort très intense ne dépassant pas trente secondes environ 25 p100 de l’énergie est  d’origine aérobie !

Pour le chien de travail, un entraînement adapté à l’effort court aura pour objectifs :

-          de stimuler l’efficacité biologique et le rendement énergétique du processus anaérobie lactique

-          d’améliorer la tolérance de l’organisme à l’élévation induite  des lactates intramusculaires et sanguins

-          d’augmenter la puissance musculaire du chien afin de lui assurer une meilleure gestuelle de l’effort et surtout d’aider à prévenir les accidents traumatologiques liés à ce dernier.

Chez de tels chiens, toutefois le travail en endurance fondamentale (courses longues à petite vitesse) demeure une nécessité car il contribue

-          au développement optimal du muscle cardiaque

-          au développement du réseau de vaisseaux sanguins, pou une meilleure oxygénation du muscle

-          à faciliter la récupération après un travail intense.

Concernant la filière énergétique anaérobie lactique, le chien doit gagner en puissance et en capacité. La puissance de la filière correspond à sa faculté à produire une très grande quantité d’énergie sur un temps donné. La capacité correspond quant à elle à la faculté de continuer de fonctionner dans le temps. En prenant l’exemple d’un réservoir et d’un robinet, la capacité correspond au volume total du réservoir et d’un robinet, la capacité correspond au volume total du réservoir et la puissance au débit du robinet. Pour le chien, l’idéal est bien sûr de disposer d’un réservoir très volumineux et d’un robinet permettant un haut débit. Plus la puissance est importante et plus l’intensité des efforts qu’elle permet est élevée. Plus la capacité est grande et plus l’intensité des efforts peut être maintenue dans le temps.

Développer la puissance et la capacité de la filière anaérobie lactique présente comme intérêt de pouvoir demander aux chiens d’éventuelles répétitions d’efforts brefs (de l’ordre de une à deux minutes) mais intenses.

D’une manière générale et pour schématiser :

-          avec des efforts intenses de 1 minute environ on agit principalement sur la puissance anaérobie lactique et secondairement sur la capacité

-          avec des efforts intenses de 3 minutes environs on agit principalement sur la capacité anaérobie lactique et secondairement sur la puissance.

 º séances visant à améliorer la puissance anaérobie lactique
L’objectif est ici de faire réaliser au chien des efforts obligeant cette filière énergétique à fonctionner à 100 p100 de ses capacités. Le but est que le chien fasse des courses les plus rapides possibles sur des durées de 25 à 45 secondes, suivies de trois minutes de récupération active (pas, petit trot) afin de lui permettre d’éliminer l’acide lactique produit. On peut pour ce faire, sans prendre de risque pour le chien, le faire courir après une motocyclette, ou sur une ligne droite d’environ 400 mètres. Dans ce dernier cas, le conducteur et un aide motivent le chien à l’aide de son jouet ou objet de mordant. Huit à dix répétitions entrecoupées des trois minutes de récupération active évoquées sont nécessaires à un progrès biologique, en veillant bien sûr à maintenir la motivation ludique du chien.

 º séances visant à améliorer la capacité anaérobie lactique
Dans ce cas, l’objectif est de faire travailler le chien en ayant au préalable provoqué une accumulation d’acide lactique au niveau de ses muscles. Le but est d’habituer l’organisme à mieux tolérer la présence d’acide lactique et d’essayer de réduire au maximum l’écart existant entre la production lactique et les processus d’élimination de ce dernier.

On peut dans ce cas procéder de manière simple en plaçant le conducteur et un aide à chaque extrémité d’un terrain de football, chacun étant doté d’un objet « jouet » ou de mordant. Le chien est envoyé de l’un à l’autre, en diminuant progressivement son temps de repos passif (récupération passive évitant l’oxydation des lactates) au pied de chaque personne (deux minutes au début, puis jusqu’à 5 secondes après une vingtaine de répétitions de l’exercice).

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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 19:59

1/ L’entraînement de l’endurance

 Il s’agit là de travailler l’endurance du chien et sa puissance aérobie ; celui-ci verra augmenter sa consommation maximale d’oxygène (VO2max) tout autant que son aptitude à prolonger son effort dans le temps.
La manière la plus simple fait appel à la course continue, et consiste à faire par courir l’animal des distances relativement importantes de manière ininterrompue ; que cette course soit « rapide » ou lente, le système aérobie sera pratiquement le seul fournisseur d’énergie.
Mais les méthodes d’entraînement « fractionné » sont tout à fait adaptables au chien. Dans ce cas, on demande à ce dernier des efforts moyennement intenses de 4 à 5 minutes suivi d’un repos ou exercice léger d’une même durée, le tout répété dix à vingt fois sur la même séance.

Dans le cas d'efforts très longs comme ceux du chien de traineau, la distance va primer sur l'intensité de l'effort et sera adaptée à l'entrainement vers l'objectif de distance de course.

 2/ Développer la motivation au travail

 La motivation du chien, quels que soient son âge ou sa race, reste un élément essentiel dans le domaine de la recherche olfactive, car elle permet notamment de vaincre plus aisément les difficultés de progression rencontrées, ainsi que d’augmenter la durée du temps de travail. En deux mots, cela reste une nécessité pour arriver à ses fins dans le dressage.

 Le choix

La motivation est développée par le jeu ou la nourriture selon les spécificités rencontrées. Le besoin de se nourrir étant naturel chez l’animal dans le cadre de sa survie, utiliser cette motivation reste simple pour un exercice correctement accompli. Le chien assimile rapidement le fait qu’il est  lorsqu’il reproduit parfaitement l’exercice demandé. Pour d’autres spécialités basées sur l’olfaction, le développement de la motivation au travail est réalisé grâce à un objet. Le goût de l’effort que développera le chien dépendra de la manière dont sera menée la motivation à l’objet.

 L’expression du jeu

La mise en contact avec cet objet se fera dès le plus jeune âge et sera basé sur les instincts cynégétiques : le chien est attiré le plus souvent par des objets en mouvement et son premier objectif sera de les « saisir ». Cette première phase d’intérêt au mouvement devra être nécessairement complétée par l’instauration d’un jeu entre l’Homme et l’Animal avec comme intérêt « l’objet de motivation ». Le jeu établi se rapproche de celui pratiqué antérieurement au sein de la meute, jeu dont l’objectif principal vise à s’attribuer cet objet. L’animal sera systématiquement gagnant tout en produisant de plus en plus d’efforts. Cette seconde phase est appelée le « saisir-tenir ». Une 3ème phase découle naturellement des deux précédentes lorsque le chien, repoussant ses limites, accroît et affûte sa vigilance pour gagner l’objet qu’il convoite. Cette étape pourrait être dénommée : « saisir – tenir – combattre ».

La notion de combat conforte le chien dans sa position de supériorité car il continue à gagner ses récompenses dans des conditions de plus en plus difficiles. Il développe ainsi une endurance et une résistance au travail dans le seul but de se faire plaisir. Cette augmentation  de performance doit bien sûr être maîtrisée par le conducteur dans le cadre du dressage, afin d’éviter tout débordement.

 L’entretien et la motivation

Le maintien de la motivation passe également par une phase d’entretien. La régularité du travail et la répétition d’exercices acquis ou en cours d’acquisition, doivent faire l’objet de récompenses donc de retour à une phase de jeu  entre l’animal et son maître. L’entretien de la motivation sera efficace lorsque le chien sera récompensé une ou plusieurs fois durant une série d’exercices correctement exécutés. Il demeure  important qu’aucune « routine » ne s’installe dans l’intensité du jeu, dans le nombre de récompenses et dans les phases de travail durant lesquelles celles-ci seront prodiguées.

En matière de récompenses, on peut se montrer réservé ou démonstratif, selon le caractère du chien : un animal sensible, très proche de son conducteur, se satisfera par exemple d’un réconfort vocal, éventuellement d’une caresse comme renforcement positif à une action correctement accomplie. En revanche, un animal dispersé dans ses centres d’intérêts, aura besoin d’être félicité avec plus d’exubérance lorsqu’un exercice sera correctement réalisé.

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 12:57
 

Outre ses conséquences énergétiques, qu’il convient d’aborder elles aussi par l’intermédiaire de la nutrition, l’effort physique et de concentration mentale demandé au chien de travail est inducteur de nombreuses modifications du besoin nutritionnel, en relation avec des modifications biologiques liées :

-          au stress global de l’exercice physique,

-          à une « usure » plus rapide des protéines musculaires,

-          au stress oxydatif cellulaire induit sur l’ensemble de l’organisme.

 1/ Couvrir le besoin énergétique d’effort
 Les facteurs qui influencent les besoins en énergie du chien sont de trois ordres :

- Les facteurs liés au chien lui-même : la taille, la race, le caractère isolant du pelage, la répartition masse maigre/masse grasse, le caractère plus ou moins nerveux de l’individu

- Le type d’effort mis en œuvre : intensité, durée, nombre de répétitions

- L’environnement : conditions climatiques et niveau de stress induit.

 L’effort physique réclame un apport équilibré pour les 3 grandes catégories de nutriments :

-              des matières grasses (lipides) : principal carburant de l’effort lorsqu’il se prolonge au delà de quelques minutes

-              des glucides digestibles : pour reconstituer les réserves musculaires et hépatiques de glycogène au fur et à mesure de leur utilisation dans des phases d’effort intenses

-              des protéines : indispensables au renouvellement des cellules musculaires et à la prévention de l’anémie du sportif.

Les proportions respectives de ces trois sources énergétiques peuvent varier en fonction du type d’effort demandé.

 Matières grasses
Les matières grasses sont à privilégier dans le bilan énergétique : 1 g de matières grasses fournit 9 kcal d’énergie métabolisable, contre 4 seulement pour 1 g de glucides ou de protéines. Un aliment riche en matières grasses (apportant plus de 50 % des calories sous forme lipidique) permet de ne pas avoir à trop augmenter le volume de ration même lors d’activité d’endurance : chasse, pistage, travail sur troupeau… Un niveau de 30 % dans un aliment sec ne pose aucun problème de tolérance digestive chez le chien.
 Au bout de quelques semaines d’alimentation avec un régime de ce type, le taux d'acides gras libres plasmatique augmente. Le volume des mitochondries, sites cellulaires d’oxydation des acides gras dans les cellules, s’accroît dans les fibres musculaires. Enfin la quantité maximale d’oxygène utilisée à l’effort (VO2max) s’améliore. Un régime riche en matières grasses permet donc au chien de retarder l’apparition des signes de fatigue lorsqu’il doit soutenir un effort important..
 En revanche, un volume trop important d’aliment à faible densité énergétique compromet les performances digestives et sportives. La capacité de digestion enzymatique se trouve saturée. La qualité des selles se dégrade, diarrhée et coprophagie peuvent apparaître. De plus, le risque de dilatation-torsion d’estomac est augmenté, surtout chez les grands chiens, et ceux qui doivent travailler sans avoir achevé leur digestion : chiens de défense ou de sauvetage.
Protéines
Les protéines représentent moins de 10 % de la fourniture énergétique totale à l’effort. Elles n’en sont pas moins importantes à considérer dans un aliment pour chien actif car l’activité physique crée une forte demande en protéines pour le renouvellement et la synthèse de cellules musculaires.
 L'apport protéique doit représenter au moins 25 à 30 % de l'énergie métabolisable de la ration. En cas de carence, une anémie risque d’apparaître, accompagnée d’une baisse de l’hématocrite et d’un affaiblissement des défenses immunitaires.
 Le niveau d’apport protéique dépend bien sûr de la qualité des protéines apportées, c’est à dire de leur contribution à la couverture du besoin en acides aminés indispensables. Parmi les acides aminés indispensables en période d’effort, il faut citer :

l’acide glutamique qui joue un rôle important dans la néoglucogénèse, c’est à dire la synthèse de glucose à partir d’acides aminés

le tryptophane qui est un précurseur de la sérotonine, la sérotonine étant un neuro-médiateur pouvant limiter la sensation de fatigue.

Glucides digestibles
Un riche en amidon de céréales tend à favoriser le stockage du glycogène, forme de stockage du glucose, dans les muscles et dans le foie. Le chien utiliser préférentiellement les glucides comme carburant de l’effort. Or cette voie métabolique conduit à la production d’acide lactique qui s’accumule dans le sang et dans les muscles, responsable de fatigue, de crampes voire de lésions musculaires. Un régime hyperglucidique réduit donc la capacité d’endurance du chien.
 Un apport glucidique ne dépassant pas 30 % des calories totales est cependant intéressant à considérer pour aider à restaurer rapidement les réserves de l’organisme en cas d’effort très intense. Le riz, source d’amidon très digestible, est à privilégier.
 
 2/ Répondre à une demande accrue
 
 Un fort besoin en protéines
 De nombreuses études menées sur des chiens de sport de différents types, ont toutes démontré l’intérêt d’augmenter la proportion de protéines dans la ration du chien de travail. Ce phénomène est avant tout lié à l’augmentation de la vitesse de renouvellement des protéines qui constituent le muscle ; mais aussi à la nécessité pour l’organisme de produire certaines hormones en plus grande quantité (neuromédiateurs par exemple, lesquels sont faits uniquement d’acides aminés, éléments constitutifs de base des protéines), et de reconstruire ses éléments cellulaires détruits par les radicaux libres durant l’effort.
 
Nécessité d’un apport élévé en antioxydants
 L’impact du stress oxydatif est des plus importants chez le chien pratiquant un effort. Toutefois, l’organisme dispose de moyens de défense face à cette production de radicaux libres et peut ainsi, soit lutter contre ceux-ci, soit réparer au fur et à mesure les dommages induits. Ces systèmes de défense sont constitués d’enzymes cellulaires (super-dismutase ou glutathion- peroxydase par exemple), de nutriments antioxydants (vitamine E, vitamine C, sélénium, béta-carotène,…), d’antioxydants dits secondaires, en provenance de l’alimentation (polyphénols, ubiquinone, flavones, etc…)
Dès lors que le stress biologique s’accroît, il devient nécessaire pour le chien de trouver l’ensemble de ces éléments dans son alimentation, ce qui signifie pleinement de les trouver en quantités nettement accrues dans les aliments spécialisés.
 
Minéraux et oligoéléments mieux adaptés
 Pour contribuer à la fois à prévenir certaines pathologies spécifiques, mais aussi à lutter contre les effets de la déshydratation, de nombreux éléments minéraux voient leurs apports rehaussés dans l’aliment. Sans entrer ici dans une énumération fastidieuse, le magnésium par exemple, fera l’objet d’une telle augmentation ; l’effort, associé à une ration enrichie en matières grasses, peut en effet générer une déficience chronique en cet élément se soldant par :

-     diminution de l’endurance et de la résistance,

-     moindre accoutumance à la chaleur et au froid,

-     perte de motivation,

-     asthénie associée à des crampes,

-     laxité ligamentaire.

De la même manière, des oligo-éléments comme le fer, le cuivre, le zinc, le sélénium ou l’iode seront eux aussi revus à la hausse dans l’aliment spécialisé.

Aides ergogènes de l'effort
Par l’expression « aide ergogène », on sous-entend toutes les substances, méthodes ou techniques  qui améliorent, ou sont censées améliorer, la performance sportive ou physique (à l’exception de l’entraînement physique). Le soutien nutritionnel ergogène concerne donc toute substance nutritionnelle qui, introduite dans la ration de l’animal, permettra d’accroître son efficacité au travail ou ses capacités de récupération, sans présenter de risque de nocivité pour lui.
Aux rangs de celles-ci, on peut citer

-          la L-carnitine, acide aminé qui joue un rôle fondamental pour l’entrée des acides gras dans les mitochondries (éléments de la cellule qui fonctionne comme des centrales de production d’énergie),

-          les nutriments antioxydants non vitaminiques (polyphénols du thé vert, lutéine, superoxyde-dismutase du melon, etc…)

-          ou des éléments comme la chondroïtine sulfate ou les glycosaminoglycanes (extraits de moule verte par exemple) qui agissent dans la protection des cartilages articulaires soumis à rude épreuve par l’exercice physique.

Efficacité des différentes aides nutritionnelles ergogènes, disponibles sur le marché chez le chien

 
 
 
 
Activité
 
 
Posologie
 
Produit
 

Effort court

 

Effort intermédiaire

 
Effort long
 
Récupération
 

Dose quotidienne (par kg)

 
 
Innocuité
 
L. carnitine
Acide aspartique
Arginine
Bicarbonate de soude
Diméthyl-glycine
Inosine
L. Tryptophane
Acide ascorbique
Méthylsulfonylméthane

SOD
vectorisée

Probiotiques
Octaconasol
Gamma oryzanol
Bioflavonoïdes
Chondroïtine sulfate
 
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Prévention
 
 
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5 mg
100 mg
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20 mg

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50 mg
 
 
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